
« Selon la Kabbale, l’Axe (Teli) est le Roi de l’Espace – le Cycle (Galgal) est le Roi du Temps, et le Coeur (Lev) est le Roi de l’Esprit. »
Et plus exactement : L’Espace (Teli) rencontre le Temps (Galgal). Les 10 Sephiroth s’ajoutent au 22 Lettres pour ouvrir le Coeur (Lev) des 32 Sentiers de Sagesse.
« La voix de ton tonnerre dans la sphère »
Ainsi se lirait la synchronicité de la renaissance de Vauvert-Posquières (30) ?

La Kabbale, Principe universel
La Kabbale est Vie, reflétant la Connaissance des lois et cycles qui nous dirigent, dans la dialectique réalité-vérité.
Là où il y a tradition, il y a Kabbale, chacun dans son propre langage. Car nous restons tous soumis aux enjeux et aux lois organisant de près ou de loin notre psyché. La Kabbale relève d’une dimension archétypale propre à la Connaissance traversant le temps. La Science, expression du Savoir, se réinvente en permanence et concerne d’autres dimensions.

La théorie des 3 mondes : cf. Jean PHAURE, Le Cycle de l’humanité adamique, Dervy (1973).
– Essence, monade / dyade, (ETRE – Eternité),
– Lois et formes / archétypes / Idées / l’âme du monde, (DEVENIR – Immortalité),
– Matériel, (EXISTENCE – Energie).

Ou la trilogie corps-âme-esprit, s’avère une forme de kabbale que l’on retrouve chez les Celtes, et dans la Tétraktys de Pythagore (basée sur la Décade).
Sans oublier : L’Alphabet du Corps humain de JP GIULIANI – Ed. Arkhana Vox, 1977.
« Tout est codé (depuis 5000 ans) selon la loi qui s’exprime par le nombre. »

Et une pensée pour les 7 Chakras qui bercent encore notre curiosité occidentale.
Toujours la même logique : donner une place à l’homme dans l’univers, et un sens à notre existence.
Quant au YI-KING, le Livre de la Transformation avec ses 64 Hexagrammes – les 64 situations présentes à chaque moment de l’univers – un guide de Sagesse. Tout est mouvement permanent. Si tu es en haut, prépare-toi à descendre, si tu es en bas, prépare-toi à monter, idem de la droite vers la gauche, et l’inverse, etc…

Pour toutes ces raisons, la Kabbale juive peut être considérée aussi comme universelle, et s’adressant en partie tout autant aux non-juifs qu’aux juifs, contrairement à un certain discours orthodoxe.
Car, « Aux jours proches du Messie, même les petits enfants de ce monde découvriront les trésors de la sagesse par lesquels ils connaitront les fins et les calculs (de la délivrance). En ce temps-là, à tous, cela sera dévoilé… » ( Zohar – Vayéra, 118a ).
L’ère du Verseau (…2100…) va accélérer ce processus.

Le Code de la Kabbale juive
« L’Eternel a placé un Code en Yaacov et institué une voie en Israël. » (Ps. 78,5)
Bien peu sont capables de donner une manifestation concrète et incarnée du symbolisme de cette Kabbale (1). A force de copier-coller depuis des siècles, et de ne pas renouveler comme il convient, une certaine confusion règne dans les sentiers archi-rabattus de l’exégèse officielle. De quoi parle-t-on exactement ? Plus d’un rabbin vous l’avouera pour les Séphiroth ; à l’inverse pour la guématrie, etc.
La difficulté réelle est de parler à la fois de la Kabbale juive et non-juive dans son principe, à vocation universelle par degrés. En référence à la Lame I du Tarot Le Bateleur, nous essayons de tout mettre sur la table, en appelant à l’esprit de tolérance et de partage.
La pensée occidentale essaye en vain de maîtriser ou de renier les contradictions de la vie. Au contraire, les authentiques traditions les accueillent et apprennent à mieux les gérer déjà spirituellement : la Kabbale, le Bouddhisme, l’Hindouisme, un certain chamanisme.…
Dans un monde de plus en plus fragmenté, chaque être, tel élément de la société, devient un univers kabbalistique en soi, tel un Arbre Séphirotique en cachant un autre, etc.
Maintenant, vous ouvrez un dictionnaire, et vous découvrez que kabbale = le contenant, la réception, et vous resterez sur votre faim, pris en défaut entre une religion juive inaccessible, car non prosélyte, et un ésotérisme abscons, ou de pacotille, angélique et New Age.
La Kabbale est le sens caché de la Torah. L’un ne va pas sans l’autre. On peut étudier et pratiquer la Torah sans verser dans la Kabbale, mais la réciproque, la Kabbale sans la Torah, n’est pas concevable, sauf avec risque de magie et de charlatanisme. Ou exception avec un intervenant valable, porteur de Torah, et un contenu cadré.

Pour résumer, il existe trois Torot (pluriel de Torah) :
– la Torah primordiale, modèle pour le Saint, béni Soit-Il, à la Création du monde,
– la Torah écrite,
– et la Torah orale (Talmud).
Nous ferons exception pour l’alphabet hébraïque en début de Quête, car porteur d’une énergie primordiale et universelle (la Torah combinatoire du Sepher Yetsirah, Livre de la Création ou Livre de la Formation, branche de la Torah primordiale). Michel MOCHE vous l’explique comme expression de l’hébraïsme originel.
Posez-vous toujours la bonne question : où veut-on m’emmener ? Quel est le présupposé anthropologique et individuel du discours ? Ici, sur ce blog, nous vous donnerons toutes les précisions utiles. Vous pourrez même savoir qui nous sommes. A voir ensuite si cela vous parle.
A l’image du Jardin de la Connaissance, le PARDES, et ses 4 niveaux de compréhension dans ses 4 initiales P-R-D-S :
– Pschat, le sens littéral,
– Remez, le sens symbolique,
– Drash, le sens allégorique,
– Sod, le sens mystique,
Soit un parcours herméneutique complet permettant l’art de l’interprétation. Vous aurez peut-être là un contenu particulier à y découvrir selon vos aspirations, reflets de votre degré d’âme (Nefesh Haya), en général méconnu. C’est là le rôle du Code de votre chemin de vie.

Voici un exemple possible à partir de cette grille : le cas de Jésus-Christ.
- Yeschouah Ha-Nazir, le Jésus historique, pas vraiment né à Nazareth qui n’existait pas à son époque, prêtre-pharisien comme Jean-Baptiste et Saül-Paulus (Saint Paul), sans oublier le Samson de la Torah.
- Jésus-Christ, symbole central de la religion chrétienne grâce à son fondateur, Saint Paul. Accessoirement « né à Nazareth » pour marquer sa traçabilité cachée de Nazir.
- Grâce à l’empereur Constantin, cette religion devint officielle dans l’empire romain, etc.
- En final, Jésus-Christ fut un Messie déchu d’Israël, crucifié parmi d’autres, mais le véritable vecteur de l’ère des Poissons (ICHTUS, son anagramme), de l’an 0 à 2100, et digne « Fils du Cosmos ». Là, réside sa vraie « résurrection » spirituelle acquise pour l’humanité entière, acceptée ou non.
Ainsi, tout le monde a raison, selon son niveau d’interprétation… Et si nous renversons l’ordre, nous avons le tableau suivant :
- Pschat : L’ère des Poisson (0 à 2100),
- Remez : la civilisation judéo-chrétienne,
- Drasch : la religion chrétienne fondée par Saint Paul avec la vie et l’enseignement réécrits de Jésus-Christ,
- Sod : Yeshouah Ha-Nazir, le vrai Jésus refoulé par les Juifs et les Chrétiens.
NB : et si vous voulez envisager un tant soit peu le concept de Jésus-Yeschouah, allez plutôt aujourd’hui dans une synagogue libérale…
Et dans bien des domaines de la vie, la même logique à tiroirs apparait. CQFD.
Si vous êtes appelé par la Kabbale, le « clignotement » (Remez) se mettra en marche, mais pour accéder à cette Connaissance, il faudra vraiment la mériter, traverser la rivière du sens en faisant le retournement-conversion (techouvah), connaître et pratiquer (Drasch) la Torah. Mais en final, Dieu, le Secret (Sod), aura le dernier mot. Saint Paul lui-même, ex-disciple du pharisien Ben Gamliel ne disait-il pas, « plus un secret se dévoile, plus il se refermera un jour. »
Pour moi, la Kabbale relève en final, et en particulier à l’époque moderne, du courant pragmatique anglo-saxon, et de la psychologie des profondeurs. Pourquoi donc ? Le grand psychologue et thérapeute Didier DUMAS ne nous avait-t-il pas rappelé que la Bible demeurait avant tout le « Livre des Générations » ?

La Kabbale permet l’accès symbolique à la cause des causes, ce qui nous ramène à l’analyse transgénérationnelle, enfin en émergence. Car il n’y a pas de fumée sans feu. Beaucoup sont attirés par la Kabbale, consciemment ou inconsciemment, à cause d’un secret de famille, d’un ADN juif caché guidant au Rassemblement des Etincelles, d’une authentique recherche spirituelle (la remontée vers Aleph), et la recherche du pouvoir (en particulier en Afrique et dans les îles).
Il n’y a pas si longtemps, certaines stars américaines, à l’affiche du Centre de la Kabbale, notamment Madonna et Britney SPEARS, prônaient comme viatiques protecteurs et sources de baraka, le Zohar version de poche, et le fil rouge de Rachel (la seconde épouse de Jacob) autour du poignet…
Par contre, selon le kabbaliste français Emmanuel LEVYNE, en ce qui concerne la Kabbale juive, « On naît kabbaliste ; mais on ne devient pas kabbaliste. » Soit la loi de l’ADN à laquelle je souscris, et je ne connais pas encore d’exceptions à ce sujet.
La Kabbale est considérée comme juive dans le langage courant, mais elle-même provient en partie d’Egypte (cf. Roger SABBAH), comme une trame en palimpseste, avec de nombreux apports d’autres cultures orientales. Mais elle possède sa propre codification et création. Repensez à l’oeuvre chantée de Serge GAINSBOURG, ashkénaze russe, une véritable éponge artistique, et vous comprendrez. De tous les courants de son époque, mais étonnamment 100% GAINSBARRE.

Le fameux Sepher Yetsirah, texte fondamental de la Kabbale, symboliquement relié à Abraham, mais rédigé aux 1° et 2° siècles après JC, puis repris au 8° siècle et après, circule sous forme de manuscrit depuis le 9° siècle. Il apparait à Rome au 13° siècle. Enrichi pendant la Renaissance, il fut traduit par Guillaume POSTEL en 1552.
A sa suite, le Zohar devint un enjeu de la Kabbale chrétienne, de la lancinante et impitoyable rivalité judéo-chrétienne. Véritable fourre-tout, il rassemble aussi des éléments (néo) platoniciens, plotins, gnostiques, arabes, pré-islamiques et soufis. Il aborde dans un langage ésotérique la complexité du monde réel sur plusieurs plans de vérité, l’architecture apparente et cachée de l’univers.
Soit une cosmogenèse d’univers emboités, continuum hiérarchisé de plans, reflet du divin de la Création à travers les 10 Nombres et 10 Séphiroth, les 22 Lettres hébraïques, et le Commentaire (Torah). Soit 10 + 22 : Soit 32 voies de Sagesse correspondant aux 32 organes de notre corps.
Car le point central de cette démonstration repose sur le corps humain, l’icône de la dialectique microcosme-macrocosme chère à Blaise PASCAL. Son algèbre divine reflète la structure du monde dans son cycle cosmique et zodiacal.

Le Code Général
« Par 32 Sentiers merveilleux de la Sagesse s’établit YHVH Dieu (…)
Miséricordieux et clément, suprême et élevé demeurant dans l’éternité.
Saint est son Nom.
Son univers fut créé par trois mesures : le Nombre, l’Ecrit et le Commentaire. »
(Sepher Yetsirah – Livre de la Formation, 1,1)
Les Nombres
Voir la méthode éprouvée du Pasteur Kevin QUINN AVERY dans La vie secrète des Chiffres (1974) – Ed. L’Etincelle. Mais il y a d’autres écoles en numérologie, notamment celle de François NOTTER.
La Numérologie traditionnelle repose sur l’utilisation des nombres de 1 à 9, des 2 maîtres-nombres 11 et 22, et des réductions de 11 à 26.
Pour la Guématrie hébraïque, voir l’excellent Dictionnaire de Guimatria de Geoges LAHY, 2020.
Il est de plus possible de croiser les deux approches ; les résultats s’avèrent étonnants. Car le plan archétypal demeure le même.

L’Arbre des 10 Séphiroth
L’Arbre de Vie, avec ses 10 Séphiroth, représente la version kabbalistique dans ses 4 niveaux de l’Arbre de la Connaissance avec Adam et Eve au Jardin d’Eden :
Atzilouth – Emanation, Beriah – Création, Yetsirah – Formation, Assiah – Action.
Les correspondances avec les 5 niveaux de l’Ame : Nefesh, l’âme végétative-animale – Rouah, l’intellect, Nechama, la fine pointe de l’âme collective (l’artiste, le médium, le jardinier d’un jardin qui ne lui appartient pas), Haya, la Force de Vie, parfois ressuscitante, et Yehida, la sainteté.
Au-dessus de Kéther, les trois Plans de l’Infini, Séphiroth occultées : Aïn (le néant), Aïn Sof (l’infini ou la Cause des Causes), Aïn Sof Aur (la Lumière infinie), qui se contractèrent (Tsimtsoum) à la Création pour engendrer Kéther et la suite.
NB : le triangle trinitaire Kéther – Hochmah – Binah / les 3 Lettres-mères Aleph – Mem – Shin / le Tétragramme réduit à 3 Lettres Yod – Hé x 2 – Vav / l’équivalent chrétien du Père-Fils-Saint-Esprit.

Il est temps de redescendre pour compléter cette représentation : Kéther représente aussi les milliers de croyances que vous avons inventées pour combler le vide face à la question de Dieu (dixit feu Jean-Claude CARRIERE, spécialiste du Mahâbhârata hindou). Même si, comme l’affirmait Abraham HESCHEL dans Les Bâtisseurs du temps (Ed. de Minuit) , « Dieu a besoin de l’homme pour exister. » Un échange de bon service. Et les religions abrahamiques n’ont toujours pas établi vraiment le lien entre le spirituel et le psychologique : un comble au 21° siècle !
Nous pourrions aussi accepter que toutes les influences cosmiques que nous recevons passent par cette Séphira de la Couronne : les pyramides égyptiennes orientées vers Osiris-Orion, et Isis-Sirius, les Pléiades du New Age, etc. Quant aux extra-terrestres, cessons de croire qu’ils auraient déjà débarqué avec leurs vaisseaux spatio-temporels. Depuis longtemps le Zohar indique que la Terre a une structure propre dans l’univers, tel un oignon coupé en deux avec ses peaux successives : des mondes parallèles coexistent avec nous, mais ils ne nous concernent pas.

En bref, cet Arbre est la représentation la plus intelligible possible pour l’homme de la structure de l’univers, qui peut être développée de bien des façons, et rejoindre les interrogations scientifiques.
Contrairement aux idées reçues, le but n’est pas le haut, la mystique, mais le bas, le monde du concret, avoir les pieds sur terre, et accéder au bon sens. Idem dans le Tao.
Considérons les 10 Séphiroth : 2 versions de l’Arbre, avec ou sans Daath, la non-Séphira. Selon Roger SABBAH, elles se rapporteraient aux 10 attributs de Pharaon.
Le cas de l’Eclair fulgurant, l’influx provenant de Kéther et de l’infini, et la question actuelle de l’Energétique à tout va, en oubliant les Séphiroth.
Les Lieux aussi sont concernés : en exemples d’organisation séphirothique, Brocéliande et Montmartre.

L’Alphabet hébraïque
« Au Commencement, les Lettres étaient cachées, et le Saint, Béni soit-Il les contemplait et en faisait ses délices. » (Zohar – Genèse).
« Vingt-deux Lettres (fondamentales),
L’Eternel les a tracées, taillées,
Transposées et permutées,
et Il en a formé l’âme de toute créature
Et de tout ce qui sera créé. »
(Zohar)
On raconte beaucoup de choses sur les 22 Lettres hébraïques : leur caractère sacré, leur pouvoir médiumnique, leur analogie hiéroglyphique égyptienne ou phénicienne, etc.
Georges LAHY écrit « qu’elles donnent l’impression d’un message prêt à jaillir » (in Kabbale extatique et Tserouf).
Et pourquoi pas s’interroger sur leur lien éventuel avec la structure même du langage dans le cortex cervical ?

Le Maître Michel MOCHE, en référence à Fabre d’OLIVET et sa Langue hébraïque restituée, vous enseignera la passerelle subtile ente les hiéroglyphes, le protosinaïtique, l’acadien et l’hébreu. Dans l’énergie vibratoire et guérisseuse de l’origine, l’hébraïsme d’Israël-en haut (Shalem).

Un bon exercice pour commencer la Kabbale : les jeux de cartes de Michel MOCHE et de Marie ELIA, avec leurs spécificités propres.

Et bien sûr, nous vous recommandons aussi l’oeuvre calligraphique et livresque de notre ami Frank LALOU, et la TEHIMA avec Tina BOSI, leur yoga en vogue de l’Alphabet hébraïque.
N’oublions pas que les 22 Lettres composent la Torah, la Loi qu’il faudra choisir ou non un jour de porter ou de subir…

La Torah
Revenons à la Torah, la Bible hébraïque (l’équivalent de l’Ancien Testament) : elle est constituée de 5 Livres : Bereshit (Genèse) – Chemoth (Exode) – Vayikra (Lévitique) – Bamidbar (Nombres) – Devarim (Deutéronome). Tout ceci avec 54 Sections ou Parachot (pluriel de Paracha).
NB : Notez bien qu’en référence à l’Exode des Hébreux, nous traversons tous une période de vide, d’exil, dans notre existence.

- La Paracha « en-tête. »
Voici le premier Code de la Torah qu’il faut d’abord connaître avant de chercher plus loin.
Soit partir du premier mot, et du sens premier littéral (Pschat), qui détermine l’orientation de la Paracha elle-même, permettant ensuite l’accès à un autre degré d’interprétation.

Par contre le fameux mot central de la Torah, DRASCH – chercher, qui nous ramènerait aussi au principe même de la Quête – est lisible dans la Paracha Chemini, verset 16 de Vayikra (Lévitique) : « Moïse fit des recherches (DaRoSCH-DaRoSCH) » : le mot central est dans le 2° DaRoSCH.
Votre date de naissance vous donnera accès, juif ou non-juif, à la Paracha, et à la Haftara (texte tiré du Livre des Prophètes), en particulier pour les femmes, qui vous correspond.
Par contre, précisons à ceux qui veulent rentrer dans le Zohar, commentaire kabbalistique complexe de la Torah, qu’il faut d’abord étudier et rentrer dans cette dernière, pour un jour tenter d’envisager la suite…
Puis, La Bible et ses secrets : Le Code de la Torah – Le Zodiaque Précessionnel.

Le Code de la Torah
« Mais toi, ô Daniel, tais les mots et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. » (Daniel, 12,4).
Pendant longtemps des Rabbins éclairés se sont posés la question du Code de la Torah en raison de son caractère sacré, et de la répétition fréquentielle du mot TORAH toutes les 50 lettres dans le texte des quatre livres, sauf Vayikra (Lévitique).
Et Isaac NEWTON ne fut pas en reste dans ses recherches.

Puis vint le temps des best-sellers de Michaël DROSNIN – La Bible : le code secret 1 et 2 (Robert Laffont 1997 et 2002) à la suite des travaux informatiques d’Eliahou RIPS. Le premier tome parlait parlait de l’annonce codée de l’assassinat d’Ithzak RABIN ( le 4/11/95), le second de celle du 11 Septembre 2001. Mais, hélas, en final, on ne peut connaître que le passé, mais pas l’avenir. Par exemple, tant que que le nom d’Ygal AMIR, l’assassin d’Ithzak RABIN, restait inconnu, il ne pouvait être trouvé dans ce Code-là.
Enfin, nous avons découvert sur internet un outsider du Code en Israël : Alexandre LEVY (Arié). Il nous a offert de connaître le Code de la Kahina : voir sur notre site wwww.feeric-lieuxmagiques.com
Les archives de son blog www.geopolitiquebiblique.com, en majorité de 2007 à 2009, comportent un certain nombre d’articles basés sur le Code informatique caché de la Bible.
Le Code du Shem Ha-Meforash : les 72 Anges

Le Zodiaque Précessionnel
Cf. L’Ere du Verseau de Paul LE COUR (1941), réédité chez Dervy. Fondateur d’Atlantis.
La théorie du Zodiaque précessionnel permet de reconsidérer philosophiquement l’aventure spirituelle humaine. La précession des solstices et des équinoxes sur environ 26000 ans (25920), soit 3 cycles de 8640 ans – 4 x 2160 ans), correspondent au tour d’Horloge d’un cycle nouveau d’orientation de l’axe de rotation de la Terre. Pendant toute cette période le Zodiaque des croyances sur Terre est entièrement balayé.
Le Chemin de vie se lit Zoé diakonos en grec – Derekh Hayyim en hébreu, nous rapprochant basiquement de la notion d’un Dieu inclus dans les lois cosmiques.

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Les 6 Jours du Livre de la Genèse symbolisant la Création du monde représenteraient de fait les 6 x 26000 ans = 156000 ans, marquant l’apparition d’Homo Sapiens avec son rameau de conscience exponentielle, qui deviendra un jour le fameux EIEH ASHER EIEH, Je suis ce que Je suis (ou serai), du Dieu d’Israël à Moïse. Si nous rajoutons 26000 ans pour le Shabbath de Dieu, cela nous mènerait à 7 x 26000 ans, soit il y a 182000 ans, le début de l’aventure de notre conscience. Pour l’instant, notons que l’apparition de l’Homo Sapiens initial date de 300000 ans.
Alors où en sommes-nous, les Sapiens de 2022 ? Nous avons commencé la précession actuelle en -12960.
A noter dans le cycle précessionnel précédent, antérieur de 26000 ans au nôtre actuel (-38880 / -12960), les peintures zodiacales présumées des grottes de Lascaux, à l’époque magdalénienne de -15000 / -16000 ans, dernière phase du Paléolithique supérieur, soit au Zodiaque précédent du Scorpion-Balance, donneraient une indication précieuse.

1) PRINCIPE DU PERE : Période des dieux avec les hommes.
– 12960 ans : VIERGE (Fin de l’Atlantide ou Charnière précessionnelle ?)
– 10800 : LION
– 8640 : CANCER
– 6480 : GEMEAUX
2) PRINCIPE DU FILS : Le Verbe se fait livres et chairs.
– 4320 ans : TAUREAU
(-2500 : Pyramides d’Egypte – Stonehenge, Angleterre).
NB : je n’adhère pas à la théorie des Grands Astronautes, et autre Alien théory, même si le cas de l’ancienneté réelle du Sphinx reste posée, avec bien d’autres mystères.
– 2160 : BELIER
Hermès Trismégiste – THÔTH / Avram-Avraham (Père Bélier) / Exode des Hébreux.
– An 0 : POISSONS
Naissance de Jésus. Début du Christianisme. Symbole du poisson (ICHTUS).
La nouvelle forme universelle de Je suis. L’homme, et non plus Dieu, est placé au centre de l’univers depuis la Renaissance.

Actuellement, nous sommes dans la phase de fin de Cycle des Poissons. L’incendie de la Cathédrale de Paris du 15/4/19, n’annonçait-il pas cette transition par le Feu de la Merkabah (Char Céleste), Hachmal-feu électrique à l’appui ? Les prémisses du Verseau n’ont-elles pas commencé en 1968 ?
– 2160 ans : Ere du VERSEAU
Chacun bricole sa propre spiritualité. Je suis, la victoire du message christique réactualisé, est devenue la priorité absolue. Une autre façon de manifester la Noosphère annoncée par Pierre TEILHARD DE CHARDIN. Les religions traditionnelles en subiront le nécessaire changement. Un jour, exit les labels cacher et hallal au profit du bio, etc. Le monde profane et laïc donne une autre norme spirituelle et solidaire. Le Yoga remplace l’office ou la messe, etc.
Dans le basculement cosmique en cours entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, entre le monde ancien et le nouveau, entre la Loi du Père et la Loi de la Mère, entre la Nécessité et le Hasard quantique, la crise de paradigme explose : l’émergence des femmes, le féminisme radical, le mouvement MeToo, les minorités, les genres, la prise en compte de la souffrance animale, le rééquilibrage humain-animal au sein du vivant, la bioéthique, et maintenant les virus, etc. Sans oublier la fragmentation tous azimuts du monde et de la société dont Facebook est le symbole.

- La religion judéo-chrétienne durerait environ 6480 ans, mais en trois phases :
2160 (Bélier) / 0 / + 2160 (Poissons) / (renaissance du Verseau) + 2160 / + 4320 ans (l’Eglise de Jean avec les femmes, annoncée par Nicola BERDIAEV ?) - 2240 / 3240 : le Septième millénaire hébraïque (de 6000 à 7000 dans leur calendrier).
Actuellement, nous sommes en 5782 = 2021-2022. Soit 6000 – 5782 : dans 218 ans.
Face au credo « Eïn Mazal lé Israël », Israël échapperait-il vraiment à l’attraction des astres ? Le débat reste ouvert. - Les femmes deviendront réellement les égales des hommes (2), permettant l’émergence du Féminin spirituel, d’une forme d’androgynat, d’un monde plus équilibré et pacifique ?
Tel serait le secret du Cantique des Cantiques qui est de Salomon : SHir HaCHirim ACHer Li SHlomo : soit le SHIN messianique à 4 branches. - Et 2480 / 3000 : pendant cette période, ce serait la fin du Kali Yuga (l’Age de Fer), commencé il y a plus de 6000 ans au Déluge de Noé.
3) PRINCIPE DU SAINT-ESPRIT - 4320 : CAPRICORNE
- 6480 : SAGITTAIRE
- 8640 : SCORPION
- 10800 : BALANCE (Jugement dernier)
- 12960 : Point 0 (VIERGE).

Conclusion
A partir de cette Kabbale-là, il est tentant de rêver à l’organisation de l’univers autour du Nombre d’Or. Mais, peine perdue, il en fait simplement partie. De même, la Beauté ne sauvera pas le monde, elle l’accompagne uniquement. Déjà pas mal.
Dans la philosophie juive, l’homme ne doit pas se prendre pour lui-même. Les questions restent plus importantes que les réponses. Car la Nécessité et le Hasard nous dirigent entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, etc.
Le Sepher Yetsirah nous enseigne également entre les lignes cette sagesse, que nos vies même contradictoires, s’assemblent et se complètent les unes aux autres dans une logique qui nous dépasse. Telles les lettres composant les mots et les phrases du Livre de la Vie.
De même, dans nos existences, l’amour, la respiration et la présence rééquilibrent notre chemin porteur de dettes individuelles et collectives.

Souvenez-vous de la loi du secret : le voile se soulève, pour mieux se refermer ensuit.
Imaginez notre évolution dans 100 ans…
En final, la sentence de François I au Château de Chambord (41) :
« Nutrisco et Extinguo » qui signifie « Je me nourris du bon feu, j’éteins le mauvais. »
La Salamandre est représentée crachant des gouttes d’eau pour éteindre le mauvais feu ou avalant les flammes pour se nourrir du bon feu.
Tel est le message de la Kabbale : comprendre notre environnement, appréhender la contradiction du monde, les bons et mauvais choix de la vie, entre l’accompli et l’inaccompli.
Et à force d’études et de pratique de la Torah, ou des lois universelles, mieux intégrer notre destin.
Ou alors, le Grand Calculateur calculera avec ou sans nous.
© Eric LE NOUVEL

(1) Le symbolisme du corps humain d’Annik de SOUZENELLE (1974-1984, Albin Michel), reste une référence exemplaire, même si pour les juifs la kabbale judéo-chrétienne n’existe pas. Vrai, sauf dans son principe universel déjà mentionné. Quant à la Kabbale juive, elle devrait beaucoup à Mitsraïm, l’Egypte abhorrée (cf. Roger SABBAH dans notre rubrique LIVRES).
(2) « Le millénium à venir et l’émancipation des femmes
Le Shabbat fait alllusion au Septième millénaire ; en ce millénaire-là, la Atarah (Kéther) s’élèvera jusqu’au lieu de la première association (de Tiphéreth et de Atarah), et les deux Rois feront usage de la couronne de royauté – comme il est « à la fin de l’action ». Alors (la femme) ne sera plus soumise à son époux, comme c’est le cas maintenant, qui est le « commencement de la pensée), elle ne sera plus astreinte à faire quoi que ce soit, ainsi qu’il en va lorsqu’elle est diminuée en bas.
(Réuben Fsarfati, Italie, XIV° siècle, Commentaire sur le Ma’arekhet ha-Elohout, version de l’édition de Mantoue, 1558, fol.137a).
Le Shabbat fait allusion au Septième millénaire, à une époque où la femme ne sera plus soumise à son époux, car deux Rois se serviront alors d’une même couronne, c’est pourquoi durant le cycle actuel la femme doit aussi (comme l’homme) sanctifier le Shabbat, pour signifier que l’amour de son époux ne manque pas de faire s’épancher un influx depuis toutes les Séphiroth, aussi est-elle passible de l’obligation de sanctifier le jour (du Shabbat), bien qu’elle (devrait en être exemptée) puisque c’est le temps qui détermine (cette obligation). Il « suffit au serviteur d’être comme son maître. »
Explication : La femme sera alors soumise aux commandements auxquels l’homme est soumis (dès maintenant), puisque les deux Couronnes seront égales lors du Septième millénaire.
(Ibidem, version de l’édition de Ferrare, 1557, fol.183a). »
in Cabale et cabalistes de Charles MOPSICK, (Bayard, 1997).
(Illustrations autre que Kabbale Sud : Wikipédia).